Pré-ménopause et prise de poids

Faites-vous partie de ces millions de femmes quarantenaires qui regrettent leur corps d’avant ? Si vous ne comprenez pas pourquoi vous grossissez alors que votre alimentation n’a pas changé, laissez-nous vous déculpabiliser un peu ! Quelques années avant la ménopause, vers l’âge de 45 ans en moyenne, l’organisme est marqué par le ralentissement progressif des sécrétions d’hormones sexuelles. C’est la préménopause. La baisse du taux d’œstrogènes et de progestérone induit non seulement un arrêt total de l’activité ovarienne, mais également de nombreux désagréments. Parmi eux, une tendance à la prise de poids et une modification de la silhouette qui se masculinise en stockant davantage de graisses au niveau de l’abdomen. Comment expliquer cette prise de poids entre la préménopause et la ménopause ? Et surtout, comment la limiter ? Explications et solutions avec les laboratoires Monin-Chanteaud.

Prise de poids entre la préménopause et la ménopause

Savez-vous ce qu’est la gynoïde ?

La gynoïde, au sens littéral du terme, signifie “qui a la forme d’une femme”. Elle s’oppose à l’androïde “qui a l’apparence d’un homme”. Habituellement, la morphologie féminine se caractérise par une accumulation des cellules graisseuses au niveau des cuisses, des jambes et des fesses. Lorsqu’elle est en excès, la graisse se loge surtout au niveau des cuisses. C’est ce qu’on appelle plus communément “la culotte de cheval”. À l’inverse, l’homme verra ses kilos superflus s’installer sur le ventre.

Mais voilà, la préménopause rompt ce parfait équilibre au moment de la chute de production des hormones féminines. En effet, une femme dont la morphologie formait un joli 8, avec une taille fine et des hanches bien dessinées, perdra peu à peu de sa “féminité” telle que la société la conçoit. Avec la modification de la répartition des graisses, le corps change. On dit alors que la femme se masculinise : les cuisses s’affinent, les fesses et les seins s’aplatissent, tandis que les kilos envahissent le ventre et les poignées d’amour.

Sachez également qu’en période de préménopause, la modification hormonale provoque une diminution de la masse musculaire au profit de la masse graisseuse. Qu’est-ce que cela signifie ? Tout simplement que si vous perdez en masse musculaire, votre organisme consomme beaucoup moins d’énergie, et ce, même au repos ! C’est donc tout à fait normal de prendre du poids si vous conservez la même alimentation entre la préménopause et la ménopause, car le métabolisme de base diminue. L’énergie non dépensée par les muscles est alors stockée sous forme de graisses et vous vous retrouvez en excédent calorique. C’est la prise de poids assurée !

En moyenne, combien de kilos en plus ?

Peut-être vous demandez-vous si toutes les femmes prennent du poids à la préménopause ?

À cette question, nous répondrons : oui… et non.

Oui, car la plupart des femmes préménopausées constatent un changement de silhouette. Non, car seulement 50 % d’entre elles avouent avoir pris du poids durant cette période. Le nombre de kilos affiché sur la balance entre la préménopause et la ménopause est donc une donnée totalement variable d’une femme à l’autre. Si vous prenez entre 1 et 2 kilos par an, considérez que vous êtes dans la norme. Il est bien plus difficile de reprendre son poids initial à 45 ans qu’à 20 ans !

D’ailleurs, les études estiment que le corps brûle, en moyenne, 100 à 200 kcal de moins chaque jour. Si vous êtes sédentaire au travail ou si vous pratiquez peu d’activités sportives, vous avez donc plus de risques de prendre du poids. Aussi, n’oubliez pas qu’à cette modification physiologique s’ajoutent d’autres symptômes plus ou moins difficiles à supporter comme les bouffées de chaleur, la déprime ou encore l’instabilité émotionnelle. Bref, de quoi pousser au grignotage pour mieux supporter cette période à haut risque de turbulences !

Pour finir, beaucoup de femmes souffrent de ballonnements liés à une colopathie fonctionnelle et/ou à une constipation amplifiée par l’âge, ce qui n’arrange en rien la sensation de gonflement abdominal.

Comment limiter la prise de poids à la pré-ménopause ?

La graisse viscérale, aussi appelée “graisse abdominale”, représente un risque pour la santé. Avoir du ventre signifie que la graisse s’accumule sous la peau, mais aussi et surtout autour des organes et plus particulièrement autour du cœur. Alors que le risque de maladie cardio-vasculaire touche particulièrement les hommes, les femmes préménopausées sont, elles aussi, concernées dès lors que le périmètre abdominal dépasse les 88 cm.

Sachant cela, il convient d’anticiper et de limiter la prise de poids à la pré-ménopause afin de se préserver. Voici comment :

  • Réajustez vos repas et besoins énergétiques : vers l’âge de 45 ans, l’apport journalier recommandé passe de 2 200 kilocalories en moyenne à une fourchette de 1 500 à 2 000 kilocalories. Les repas sont composés de moitié de glucides (des sucres lents), de ¾ de lipides et d’¼ de protéines (privilégiez les viandes maigres et les poissons). Attention, ne vous lancez pas sur des régimes trop restrictifs, cela ne ferait qu’accélérer la fonte musculaire ! Prenez juste l’habitude de manger moins de sucre et de graisses, ainsi que d’éviter les boissons alcoolisées.
  • Augmentez votre activité physique : comme indiqué dans cet article, le sport vous permettra d’entretenir la masse musculaire et, par conséquent, de lutter contre la prise de masse graisseuse. L’activité libère également de l’endorphine, une hormone dont les effets ont un véritable impact sur le bien-être mental. Si vous n’aimez pas spécialement le sport, marchez au minimum une heure par jour d’un pas vif. Avec un peu de régularité et de bonnes habitudes, cette sortie deviendra un vrai plaisir pour vous !
  • Faites une cure de compléments alimentaires : pour favoriser l’équilibre hormonal et passer le cap de la préménopause, optez pour une solution naturelle, respectueuse de votre organisme.

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