Symptômes pré-ménopause et grossesse

La ménopause survient habituellement vers la cinquantaine. Marqué par l’arrêt total des menstruations, ce phénomène naturel est précédé d’une période transitoire dont les premiers symptômes peuvent apparaître beaucoup plus tôt. À l’âge où certaines femmes désirent encore un enfant, les conséquences psychologiques de cette pré-ménopause sont alors très difficiles pour elles. En effet, le ralentissement de l’activité ovarienne réduit considérablement leurs chances de tomber enceinte naturellement et particulièrement lorsqu’elles souffrent d’insuffisance ovarienne prématurée. Alors, pré-ménopause et grossesse sont-elles forcément incompatibles ? Les Laboratoires Monin-Chanteaud vous répondent.

Peut-on tomber enceinte pendant la pré-ménopause ?

La pré-ménopause représente une étape charnière dans la vie d’une femme. En l’espace de quelques années, les cycles menstruels deviennent irréguliers, le taux d’hormones féminines (œstrogènes et progestérone) chute petit à petit, les follicules ovariens disparaissent progressivement et la femme pré-ménopausée rencontre des problèmes de fertilité. Toutefois, cela s’étend sur plusieurs années et la diminution de la fertilité n’empêche pas les grossesses non désirées. La bonne nouvelle, c’est qu’à l’inverse, une femme désirant un enfant peut encore tomber enceinte au cours de la pré-ménopause.

L’IOP ou insuffisance ovarienne prématurée

L’insuffisance ovarienne prématurée (IOP) ou ménopause précoce touche environ 1 % des femmes en France. Contrairement à la pré-ménopause “classique”, ce sont des femmes plus jeunes, aptes à concevoir un enfant, dont le stock d’ovocytes diminue à chaque cycle jusqu’à ce se vider complètement. Concrètement, cela se traduit par un arrêt total des menstruations et l’épuisement précoce de la réserve d’ovocytes avant l’âge de 40 ans.

En temps normal, la réserve ovarienne du fœtus féminin compte déjà 6 millions d’ovules dans le ventre de sa mère. Dès la naissance et jusqu’à la ménopause, cette réserve diminue de façon permanente et perd environ 1 000 ovocytes par cycle menstruel. En cas d’IOP, la chute s’accélère dès l’âge de 35 ans et c’est alors que l’insuffisance ovarienne prématurée est évoquée.

Si les chances d’une grossesse naturelle restent faibles, elles ne sont pas nulles. Dans ce cas, l’IOP peut passer totalement inaperçue. Elle est généralement diagnostiquée lorsque la femme consulte pour infertilité ou d’autres symptômes semblables à la ménopause.

En cas de diagnostic positif à l’IOP, le médecin en identifie l’origine dont les possibilités sont nombreuses : actes chirurgicaux, traitements médicaux lourds (radiothérapie, chimiothérapie…), anomalies génétiques (syndrome de Turner), maladies auto-immunes ou encore facteurs environnementaux. Le résultat détermine les moyens à mettre en œuvre pour provoquer une grossesse désirée.

Provoquer une grossesse après une ménopause précoce

Grâce aux progrès de la médecine, et notamment de la biologie moléculaire, les femmes en âge de procréer et dont la fertilité est profondément affectée par l’IOP ont encore de l’espoir.

En cas de radiothérapie ou chimiothérapie, il existe une technique, nommée vitrification d’ovocytes, permettant la congélation des ovules prélevés en amont de l’intervention.

D’autres femmes, stimulées par un traitement hormonal, ont la possibilité de recourir au don d’ovocytes. Ils sont fécondés in vitro par les spermatozoïdes du futur papa et implantés dans l’utérus de la femme ménopausée pour multiplier les chances de grossesse.

Doit-on continuer la contraception quand on est en pré-ménopause ?

Pour les femmes qui ne souhaitent pas avoir d’enfant après 40 ans, la prise d’une pilule contraceptive est toujours possible jusqu’à la cinquantaine, à condition qu’elles ne présentent aucune contre-indication. Pour s’en assurer, l’avis du médecin ou du gynécologue est indispensable. Cette consultation permet de limiter les risques d’accident vasculaire cérébral ou d’infarctus du myocarde en cas d’antécédents familiaux, de surpoids ou de tension artérielle élevée.

La pilule présente l’avantage de lutter contre la plupart des troubles de la pré-ménopause tels que :

  • les fluctuations de l’humeur (irritabilité, tristesse, déprime…),
  • les douleurs mammaires,
  • les troubles du sommeil,
  • les ballonnements,
  • la sécheresse vaginale,
  • les bouffées de chaleur,

Elle régule également les cycles menstruels dont la durée et la fréquence sont perturbées durant cette période (aménorrhée, règles abondantes, spotting…).

Néanmoins, ce moyen contraceptif n’est pas sans danger pour la santé. Selon le Centre International de Recherche sur le Cancer (2005), il augmenterait le risque de cancer du sein.
Le stérilet, ainsi que les contraceptifs locaux (spermicides, éponge vaginale contraceptive, ovule contraceptif) peuvent alors être une alternative intéressante pour les femmes de plus de 45 ans. Ces derniers, non remboursés par l’assurance maladie, ont une efficacité inférieure, mais généralement suffisante pour une femme pré-ménopausée. En cas de sécheresse vaginale, ils facilitent également les rapports sexuels grâce au lubrifiant.

Si la contraception est uniquement un moyen pour vous de réduire les symptômes de la pré-ménopause, il existe des compléments alimentaires naturels améliorant la qualité de vie et limitant les complications pour la santé. Les Laboratoires Monin-Chanteaud proposent une gamme spéciale “Confort féminin” disponible dans votre pharmacie la plus proche ou sur les sites de leurs partenaires.

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